Les organisations de la société civile signataires demandent aux populations africaines d’être conscientes que ces retraits de déclaration de compétence affaiblissent l’autorité des institutions judiciaires régionales qui constituent des recours indispensables pour les organisations de la société civile et des citoyens africains. En effet, s’il est donné aux Etats la latitude d’écarter tous les instruments qui ne leur sont pas favorables, c’est la porte ouverte à tous les abus.
Les organisations de la société civile invitent ainsi les Etats à respecter intégralement les contenus des déclarations, conventions et autres instruments de droits humains existants adoptés par l’Union africaine et à les appliquer de bonne foi.